Explorer Bayamo

Bayamo, deuxième ville fondée à Cuba par Diego Velázquez le 5 novembre 1513, sous le nom de San Salvador de Bayamo. Cette municipalité est la capitale de la province de Granma. C'est l'une des villes les plus importantes et les plus riches de l'histoire, la principale ville industrielle et le moteur du développement économique, social et culturel de la province. Elle est également considérée comme le berceau de la nationalité cubaine, où l'hymne national de Cuba a été chanté pour la première fois. Son centre urbain historique a été déclaré monument national le 10 octobre 1978.

L'histoire

Le nom cubain de Bayamo a deux origines possibles : une tendance veut qu'il ait pris le nom du cacique qui dirigeait la région, mais la plus adepte est qu'il est dû à l'existence de Bayamo, arbre de la sagesse, feuillu et à l'ombre bienfaisante, caractéristique de la région.

Son histoire a des racines très anciennes. Avant l'arrivée des Espagnols en 1512, il y avait un cacicazgo avec une importante population indigène, des terres très fertiles pour l'agriculture et l'élevage car elles étaient baignées par la rivière du même nom, dont le fort débit permettait la navigation.

Cependant, tant le nom que le lieu exact de sa fondation font l'objet d'une controverse. Un an seulement après l'arrivée de Christophe Colomb sur les côtes cubaines, la Villa de San Salvador a été fondée par l'Adelantado Diego Velázquez. Il s'agit de la deuxième enclave, après Baracoa.

La première colonie de Bayamo n'a pas été construite sur le site actuel. L'histoire raconte qu'il se trouvait dans la région de Yara, mais en se basant sur des documents de l'époque et des fouilles archéologiques, les spécialistes ont démontré qu'il ne se trouvait pas à cet endroit, mais plus près de la côte et de l'actuelle ville de Manzanillo.

Lorsque Bayamo, à Cuba, fut fondée, elle prit le nom de San Salvador, car c'est là que fut brûlé vif le cacique Hatuey, un Indien rebelle qui répandait la vérité sur les intentions des colonisateurs et devenait une véritable menace pour les intérêts espagnols. Avec la mort de Hatuey, dit Diego Velasquez, la conquête est sauvée.

Principales curiosités

• Parque Céspedes
• Casa Natal de Carlos Manuel de Céspedes
• Jardin botanique de Cupaynicu
• Fabrica de los Coches
• Paseo Bayamés
• Museo de Cera
• Cathédrale de San Salvador de Bayamo Cuba
• Place de la Patrie
• Parque Chapuzón
• Laguna de Leonero
• Parque Céspedes

La place de Bayamo, l'une des plus légères de Cuba, est entourée de rues exclusivement piétonnes, ce qui en fait un endroit rare et paisible. Outre ses airs amicaux et son rôle de meilleur lieu de musique en plein air de la ville (des orchestres y jouent régulièrement), la place est chargée d'une signification historique.

En 1868, Céspedes a proclamé l'indépendance de Cuba pour la première fois devant l'Ayuntamiento à colonnes. La place est entourée de grands monuments et de grands arbres chargés d'oiseaux au crépuscule. Au centre, une statue en bronze de Carlos Manuel de Céspedes, héros de la première guerre d'indépendance, et un buste en marbre de Perucho Figueredo, sur lequel sont gravées les paroles de l'hymne national cubain (dont il est l'auteur), se font face.

Fabrica de los Coches

Cela vaut la peine de faire un détour pour observer ce qui se passe sur la seule chaîne de production de coche (charrettes à cheval) artisanale de Cuba. La plupart des charrettes que vous verrez à Cuba sont en métal, mais celles-ci sont fabriquées en bois et prennent beaucoup plus de temps à produire (jusqu'à trois mois par charrette).

Vous verrez des charrettes à chevaux à différents stades d'achèvement, rencontrerez les ouvriers et pourrez acheter le meilleur souvenir de Bayamo à Cuba : des modèles miniatures de charrettes à chevaux avec un incroyable souci du détail. Les grands modèles coûtent environ 8 000 pesos ($325 CUC) et ne rentrent pas vraiment dans une valise.

Museo de Cera

Le minuscule Museo de Cera, version réduite de Madame Tussauds à Bayamo, présente des cires convaincantes de personnalités cubaines telles que Polo Montanez, Benny More et le héros local Carlos Puebla. Sur une note plus internationale, vous trouverez également Gabriel Garcia Marquez et Hugo Chávez.